Litchfield National Park – Darwin – Kakadu National Park - Katherine (1000 km)

Publié le par Elo et jé

A Litchfield tout est différent, ce sont des piscines d’eau de sources, où l’on peut se baigner sans craindre de rencontrer des crocodiles ou serpents d’eau. Par contre on a rencontré un goanna, sorte de grand lézard jaune et vert inoffensif si on ne l’embête pas, bien sûr ^^. L’endroit s’appelle Buckney Hole, et c’est un enchainement de bassins, les uns en dessous des autres. Le goanna avait sa piscine perso.ja

Ensuite nous sommes allés à Florence Falls. Autant vous dire tout de suite, c’est la cascade d’eau dont vous avez toujours rêvé. On arrive par le haut de la cascade, et on descend pour arriver sur un très grand bassin, où au fond coule deux cascades, une directement du haut de la falaise, et la seconde qui coule sur la roche érodée. Des poissons noirs nous attendent et nous font des bisous sur le corps, (entendez plutôt des sortes de suçons pour tester si la peau est bonne ^^). On ressort de ce petit paradis, et on tombe nez-à-nez avec deux copines de fac d’Elodie : Lucie et Laura qui ont pris un « tour » pour visiter le parc. En effet le monde est petit, surtout en Australie. Comme nous devons remonter sur Darwin assez rapidement, on leur donne rendez-vous le soir pour mieux discuter.

Nous voilà à Darwin. Ville sympathique avec de grandes banlieues.  Construite en bord de mer, il est quasiment interdis de se baigner dedans, à cause des « saltys » (crocodiles d’eau salé) et des « box jellyfish » (méduses boîtes mortelles).  La ville est animée par un événement de noël pour les enfants. Il fait 40° et 42°C d’humidité, alors on a beaucoup de mal à se croire en fin novembre, malgré toutes les décorations aux couleurs de noël. Le sapin de Noël est recouvert d’ibiscus et de fleurs de frangipanier. Le soir en retrouvant les filles à leur hôtel, elles nous donnèrent l’envie d’aller manger du croco sur la Marina. Malheureusement, ils n’en cuisinent qu’en ville, et à cette heure ci, tous les restos du CBD sont fermés. Tant pis on boit un coup et on rentre dormir. Malgré la chaleur, on a quand même bien réussi à dormir, mais un sommeil très lourd.

Le lendemain matin, on décide d’aller faire une croisière sur la rivière Adélaïde à la rencontre de crocodiles sauteurs. Les filles qui l’ont fait la veille ont bien apprécié. Elles vont faire le parc national du Kakadu. On les rejoindra là-bas le soir. On prend notre billet pour la croisière de 9h. Les accompagnatrices font balancer un morceau de porc au dessus de l’eau qui attire les crocos vers le bateau. C’est assez sympa à voir. Quand il se dirige vers nous, ils plongent sous l’eau. Eh là, on n’a aucune idée d’où ils peuvent être ! Et d’un coup, ils sautent pour attraper leur repas. C’est bien plus sympa de les voir évoluer comme ça, dans leur milieu plutôt qu’enfermés en cage, comme beaucoup de parcs proposent à Darwin. On a également vu un bébé croco qui est vraiment minuscule. C’est marrant d’imaginer qu’à cet âge là, ce sont eux les proies des oiseaux !

En parlant d’oiseaux, la fin de la croisière s’achève sur le repas des oiseaux alentours : des aigles de rivière à tête blanches, des jabirus et des faucons.

 

Là encore, c’est marrant de les voir se jeter sur la viande au vol. Bref, on ne regrette pas du tout. La croisière est un peu plus chère qu’un parc mais elle est bien plus intéressante et on n’a appris pas mal de choses !

La croisière finie, nous nous redirigeons vers Darwin à la recherche d’un didjeridoo. Mais le repas des crocos nous a ouvert l’appétit et on avait vraiment envie de goûter à quoi ça ressemblait. Du coup, on s’est arrêté sur le porc et nous sommes allés dans un petit resto qui proposait différents choix de schnitzels (sorte d’escalope panée) dont du chameau et du croco. On a hésité à goûter le chameau, mais j’avais encore à l’esprit le cadavre du dromadaire qu’on avait croisé dans le désert. On n’a donc pas sauté le pas, et sommes restés sur l’idée du croco. Jérôme a bien aimé, moi moins. Le goût n’est pas désagréable, mais la viande est vraiment trop caoutchouteuse.

Après cette pause déjeuner, nous sommes allés dans une galerie d’art aborigène. A l’entrée, il n’y avait que des peintures. Nous demandons donc au monsieur s’ils ont des didjeridoos. Et là, il nous dit de le suivre. Nous descendons un petit escalier, une vraie mine d’or de didjeridoos nous attend. Et c’est pas tout. Ils nous demandent si on sait jouer. Je lui réponds que Jérôme se débrouille un peu, mais moi pas du tout. Et ça y est qu’il commence à me faire souffler dans l’instrument et m’explique les bases. Peine perdue pour moi, il me laisse un peu de répit et passe à Jérôme qui se débrouille comme un chef et apprend quelques notes. Il nous apprend énormément de choses. C’est un aborigène mais il n’a pas vraiment vécu dans une tribu. Il a quand même appris les rudiments de la civilisation et se fait un vrai plaisir à les partager. Au bout d’une heure, il nous annonce que le magasin ferme à 2h et qu’il nous reste 30 minutes pour choisir un didjeridoo, la partie la plus dure à son goût. C’est trop dommage, on aurait pu lui parler des heures. Il était super intéressant, il n’a pas regarder sa montre une seule fois et ne perdait pas patience avec moi. Il nous a même fait un rabais de 25$ sans même nous le faire remarquer. C’est pour nous deux l’une des plus belles expériences de notre voyage et on regrette de ne pas rester plus longtemps à Darwin.

Mais pour nous aussi c’est l’heure d’y aller. Il faut qu’on se rende au parc national du Kakadu à environ 200km si on veut retrouver les filles. On les retrouve le soir à Jabiru où nous passons la nuit au bord d’un lac. Elles ont eu le temps de visiter un petit bout de parc avant nous, donc nous nous séparons le lendemain. Nous nous rendons en premier à Ubirr, site de peintures rupestres qui fait une boucle d’1 km à visiter. Puis à Nourlangie, autre site de peintures où nous recroisons les filles par hasard. La chaleur est extrême et on a du mal à la supporter. Et cette fois, la marche est d’1.5km.  Au retour, nous nous quittons pour de bon car elles retournent du côté de Darwin, alors que nous faisait la boucle pour rejoindre Pine Creek et Stuart Highway. Nous nous arrêtons ensuite au centre culturel qui nous en dit un peu plus sur la culture du peuple aborigène du par cet allopns faire un tour aux Yellow Water, une lagune qui doit son nom au tapis de fleurs qui recouvre ses eaux à la saison de floraison. Nous n’en avons vu aucune mais beaucoup d’oiseaux le borde : aigrettes blanches, ibis, canards, oies et autres oiseaux en tout genre. C’est sur cela que s’achève notre visite du parc. Nous avons été assez deçu car nous nous attendions à voir plus. Tous les australiens ne jurent que par ce parc, mais on a trouvé que c’était beaucoup de kilomètres pour peu de choses à voir. Les deux sites de peintures sont les seuls accessibles au public On était aussi défavorisé car beaucoup de routes ne sont praticables qu’en 4x4. Bien sûr, ce site représente toute une culture et on est content d’y être allé. Mais on aurait espéré plus ! Nous atteignons Kaherine dans la soirée où nous passé la nuit dans le camping près des gorges. Ici nous sympathisons encore avec un couple de français très gentil. Le camping est agréable, on dort au milieu des « short-earred wallaby », wallabies à oreilles courtes qui ne sont pas farouches du tout.

Publié dans Road Trip

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